17 avril 2018

- Thomas Choisnet, 2 ème année de doctorat en Chimie :
Janus est un dieu Romain représenté par deux faces antagonistes.
Par analogie, l’objectif de ma thèse consiste donc à mettre au point des particules cylindriques comportant deux faces de l’ordre du nanomètre à partir de briques élémentaires capable de s’auto-associer en solution.
Je mène à la fois un travail de " briquetier " (synthèse) afin de mettre au point mes briques élémentaires, puis de la " maçonnerie " avant de terminer par de " l’expertise " (physico-chimie) pour caractériser les structures obtenues.
Ce travail de thèse s’inscrit dans une démarche de recherche fondamentale, dont le but est de mieux appréhender le comportement de ce type de système jusqu’ici peu connu.

- Richard Sufo, 3ème année de doctorat en Géographie :
Les changements climatiques ne cessent de modifier les modes de vie, les moyens de subsistances de base et les activités humaines aux quatre coins du globe. La signature des Accords de Paris en 2015 a remis un coup de pression aux pays engagés. La majorité des pays engagés dans la REDD+ sont à la troisième phase qui intègre la mise en œuvre et le payement des efforts fournis. Mais encore, une majeure partie ne dispose pas des capacités techniques et scientifiques pour produire les documents exigés sur le marché Carbone pour compenser la déforestation évitée, la reforestation, l’afforestation. Pourtant, il existe des savoirs scientifiques et des savoirs locaux pour la production des rapports sur l’évolution des forêts. Pourquoi un tel paradoxe? Quels sont les obstacles dans le processus de transfert des savoirs?
Dans ce sens, nous entendons dans cette thèse faire un diagnostic sur les savoirs exogènes et savoirs endogènes, analyser leurs contributions respectives ainsi que possibilité de synergie entre les deux types de savoirs. De même, il est important de s’intéresser au processus de transfert des savoirs ainsi qu’aux acteurs ainsi que le jeu de pourvoir qui existe entre eux en se basant sur trois cas pilote (Cameroun, Rwanda et RDC). Il ressort de cette étude que : les savoirs exogènes et endogènes abondent mais il y a non seulement une insuffisance de plateforme de transfert, mais plus encore les relations scientifiques et « expert local » est parfois conflictuelles et aux dépends des communautés locales. À partir des limites des cadres existants nous proposons des modèles plus intégrateurs incluant les deux types de savoirs et tous les acteurs.

 

 

ps : désolé pour la qualité des photos...